Au cours d’un point de presse animé ce samedi 07 septembre 2024 à Kinshasa, les coordinations des sociétés civiles des Provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri reviennent sur les tristes réalités sécuritaires qu’elles qualifient d’«inédites» avec risque de balkanisation selon leurs propres termes si l’on y prend pas conscience de manière conative.
«Le focus de notre point de presse de presse porte sur la situation aggravant la situation sécuritaire depuis trois décennies dans nos Provinces. À qui profite-t-elle ? quelles sont les causes profondes et les propositions ?» s’interrogent-elles dans leur document conjoint.
Pour les responsables de ces trois sociétés civiles, forces vives de l’Est, les efforts constatés jusque là doivent être capitalisés mais elles formulent des nouvelles recommandations pour améliorer la situation sur terrain notamment en améliorant les conditions de forces de sécurités, en relevant les troupes ayant fait plus de trois ans, en appliquant la loi sur les réservistes mais aussi et surtout en faisant stricte application du code minier peut-on lire dans ce document.
Ayant pris part à ce point de presse. M. John Banyene du Nord-Kivu, M. Nene Bintu du Sud-Kivu et M. Dieudonné Lossa de l’Ituri ont interpellés les dirigeants et le peuple congolais de tenir compte de leurs cris d’alarme avant le pire en termes Lingala en soulignant «Soki mbisi ayebisi yo que ngando azobela, ndimela ye…» entendez par-là que si le poisson vous dit que le crocodile est malade, il faut le croire.
Reste à savoir si le message de ces trois coordinations des sociétés civiles portera cette fois-ci le fruit escompté après celui de l’année 2021 avec les mêmes acteurs. Wait and see.
Justin-Joël Maraeki.