Madame Noëlla BACHEBANDEY, Administratrice de la Société Sous le Palmier et femme au grand cœur a surpris, ce Jeudi 23 Mai 2024, l’orphelinat Saint Kizito de Muzipela dans le cadre social en apportant une assistance aux enfants orphelins constitué de : sacs du riz, bidons d’huiles, cartons de savon et un chargement de bois de chauffage. Cette Candidate aux élections sénatoriales de l’Ituri justifie ce geste par le souci d’améliorer les conditions de vie de ces enfants qui sont en situation difficile. La Responsable de cet Orphelinat a remercié Madame Noëlla BACHEBANDEY pour cette œuvre caritative qui tombe à point nommé, car ces enfants étaient presque en rupture de stock de vivre pour assurer leur survie. Signalons que l’orphelinat Saint Kizito héberge actuellement plus de 116 enfants. Rédaction Partager
Bunia, 21 mai 2024( ACP) Le Coordonnateur national du programme de désarmement et démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation ( P.DDRC-S) le Professeur Abbé Jean-Bosco Bahala Okw’ibale Lusheke, a échangé avec le Gouverneur militaire de l’Ituri, le Lt général Johnny Luboya N’kashama, a constaté l’ACP ce mardi. Selon le Professeur Abbé Jean-Bosco Bahala Okw’ibale Lusheke qui s’est confié à la presse du gouvernorat au sortir de l’audience a déclaré qu’il est venu s’assurer que tous les projets en cours sont exécutés pour appuyer la pacification de l’Ituri. » L’objectif de ma mission ici en Ituri est de rendre compte sur terrain de l’ effectivité des actions de relèvement communautaire et réinsertion économique des ex- combattants qui ont accepté adhérer au programme « , avant de remercier le Commandant des opérations et Gouverneur militaire, le Lt général Johnny Luboya N’kashama pour le travail abattu jusque-là, a fait savoir le Coordonnateur national du P.DDRC-S. Il sied de noter que le numéro UN du P.DDRC-S le Professeur Abbé Jean-Bosco Bahala Okw’ibale Lusheke a annoncé la tenue prochaine à Bunia d’une grande conférence pour passer les différentes actions et éventuellement évaluer les différents actes d’engagement de cessation des hostilités signés par les différents groupes armés de l’ Ituri, a-t-il rapporté. ACP/ Muhemedi Kongolo Partager
** La notable Mimi BIRIEMA félicite le gouverneur militaire de l’ituri et les forces de sécurité pour la transformation sa précédent depuis l’instauration de l’Etat de siège. Dotée d’infrastructures routières modernes, de stades flambant neufs, d’un aéroport international, ainsi que d’installations hospitalières et scolaires de premier plan, Ituri se mue en un véritable catalyseur du développement socio-économique. Cette initiative audacieuse a été accueillie avec enthousiasme par la population locale, qui bénéficie désormais d’une sécurité renforcée et d’opportunités croissantes. L’accalmie qui règne aujourd’hui est le fruit des sacrifices consentis par les forces de sécurité et des prouesses réalisées dans le cadre de l’état de siège. Cependant, pour que cette renaissance se consolide et que les projets de développement attendus par la population iturienne puissent aboutir, il est impératif de proroger le mandat de l’état de siège. Cette mesure permettra de finaliser les projets en cours et d’assurer la pérennité des avancées réalisées jusqu’à présent. En effet, l’engagement inébranlable des autorités locales et des forces de sécurité a ouvert la voie à un avenir prometteur pour Ituri. La prolongation de l’état de siège garantira que cette dynamique positive perdure et que les aspirations de la population locale en matière de développement socio-économique soient pleinement réalisées. Ainsi, sous la conduite éclairée du Gouverneur et grâce aux efforts conjugués des services de sécurité, Ituri se positionne comme un exemple inspirant de transformation et de progrès. L’avenir de la province s’annonce radieux, et la prorogation du mandat de l’état de siège est la pierre angulaire sur laquelle repose cette trajectoire ascendante vers la prospérité et le bien-être pour tous. Partager
Quand on veut étudier un problème ou une situation quelconque d’une manière approfondie, il faut toujours déterminer avec précision le but que l’on veut atteindre.Si celui-ci est précis et présent en permanence dans les pensées, alors toute décision sera imprégnée de cette idée maîtresse et l’on arrivera à obtenir des actions qui iront toutes dans le même sens souhaité. Depuis l’avènement de l’état de siège décrété le 06 mai 2021 par l’ordonnance présidentielle, l’ état de siège en Province de l’Ituri avec à la tête, le Lt général Johnny Luboya N’kashama, nous avons totalisé jour pour jour 3 années d’affilée de l’ administration militaire.Durant ces 3 années de grands défis, nous sommes en train de cheminer petit à petit vers la paix et la stabilisation de la Province, et pour y parvenir, deux approches notamment militaire et non militaire ont été utilisées, parmi les stratégies élaborées par le Gouverneur militaire et Commandant des opérations,le Lt général Johnny Luboya N’kashama et son équipe dont le but ultime vise la restauration de l’ autorité de l’ État qui a produit tout au long de ces 3 années des résultats positifs comparativement à ceux des années antérieures ayant précédé l’ état de siège. 1.Sur le plan sécuritaire :Des manifestations de colère avec des têtes décapitées de nos frères et sœurs sur la voie publique ont cessé de se produire. _Des déplacements des populations de certains quartiers périphériques comme Dele, Lengabo, Gbanday, Shari,etc se sont arrêtés. _Les tentatives d’occupation de la Ville de Bunia par des rebelles ne se répètent plus. L’ ouverture quasi totale des routes provinciales à la circulation libre des personnes et leurs biens.Reprise effective des activités dans les localités de Nyankunde, Marabo, Kunda et ailleurs _Des populations déplacées ont regagné leurs milieux naturels respectifs. Diminution sensible des attaques des populations par les miliciens._ Une diplomatie positive favorisant l’apaisement à travers plusieurs initiatives pacifiques par l’approche non militaire notamment les dialogues intercommunautaires.Le défi de l’état de siège en Ituri n’étant pas seulement celui de la pacification, mais aussi celui de la reconstruction de l’Ituri jadis abandonnée à son triste sort.Si la recherche de la paix reste la priorité de l’administration militaire, la construction des infrastructures socio-économiques de base en est un autre.C’est ce qui justifie l’élan du développement sans précédent constaté dans la province de l’Ituri depuis l’avènement de l’ État de siège. Sous l’état de siège, la province s’est transformée en un vaste chantier où l’on enregistre la construction de plusieurs infrastructures de grande envergure notamment :Plusieurs bâtiments publics construits ou réhabilités à savoir le bâtiment administratif d’Irumu, la construction de 4 salles polyvalentes des jeunes à Irumu, Mambasa, Mahagi et Djugu. La construction de la Tribune de Komanda, le bâtiment de la circonscription foncière de Mambasa, d’Irumu, la Mairie de Bunia, la construction des hangars au marché central de Bunia, Yambi Yaya, la construction du bâtiment à l’hôpital général de référence de Bunia, la Banque de sang à l’hôpital général de référence de Bunia, l’ hôpital de référence de Nia-nia, le bâtiment du PEV/ Bunia, le début de la construction et de la modernisation de l’aéroport moderne de Bunia, la construction de l’ Université de Bunia ( UNIBU) à Tchere, la construction du Pont Tonglet, et le Pont Soderu.En 3 ans de l’état de siège, plusieurs infrastructures jadis en état d’abandon complet ont été réhabilitées ou construites entre autres le Gouvernorat de la province de l’Ituri. 2.Asphaltage de plus de 20 kms de la voirie urbaine de Bunia.Il s’agit des axes aéroport, Ma Campagne, Lembabo, Hoho, Saio, Pont Tonglet jusqu’à la Mairie, Dele Rond- point Mandjudu, Kanyasi, TMB-Prison Centrale, Fina- Entrée Hoho en cours. Tronçons routiers à travers la Province notamment Iga- Barrière – Mungbwalu, Bogoro -Boga – Burasi, Bunia- Komanda situé sur la RN 27, Ngote- Aru, Komanda-Mambasa-Nia-Nia, Mambasa-Makeke, Mambasa-Nduye, Mahagi-Dherra, Mungbwalu- Yedi De 2021 à 2022: Baisse de 8.41%De 2022 à 2023 : croissance de 23.58%De 2023 à 2024 au premier trimestre : croissance de 29.23%Avec comme impact sur le social notamment l’augmentation des salaires des agents et fonctionnaires de la DGRPI de l’ordre de 50%. En effet, tenant compte de tout ce chapelet de résultats visibles que faut-il conclure ? Peut-on dire que rien ne va ? Certainement non. Le chemin déjà parcouru est long, les réalisations sont palpables et le mouvement continue. Qu’il y ait encore beaucoup à faire, beaucoup à améliorer, et qu’il faudra encore beaucoup de temps pour y arriver ? Bien sûr.Les militaires et les policiers se sont engagés à servir. Le travail ne peut pas leur faire peur. L’ autocritique met en lumière ce qu’il y a à faire. Un homme est d’autant plus fort qu’il connaît bien ses faiblesses. Agir, réaliser tous les jours quelque chose. Avoir de l’ initiative, chercher les lacunes et y porter remède. Être vigilant et ferme. Prendre ses responsabilités. Être honnête, digne et juste. Jean Anaclet Muhemedi Kongolo. Partager
La culture de cacao en territoire de Mambasa contribue considérablement à l’insécurité dans cette partie de la province de l’ituri compte ténu de prix de ce produit sur les marchés dans la zone. Confirmation faite par la coordination de la nouvelle société civile congolaise dans la région, affirma la hausse de prix de cacao sur les différents points de vente dans ce territoire. Son coordonateur, Jospin Paluku indique que le prix d’un kilogramme (1Kg) de cacao qui était à un prix inférieur au regard de taux de dollars américains, se vend à ces jours entre vingt-trois milles à trente milles francs congolais (23.000 – 30.000 fr). Le prix de cacao est en train d’évoluer par rapport au taux de dollars, quand le taux était à 920 francs congolais, 1kg s’achetait à deux mille francs, delà le prix a progresser jusqu’à 11.000fr et voilà aujourd’hui nous sommes à 23.000 jusqu’à 30.000fr. Cela multiplie les voleurs dans des champs et s’apprennent aux cultivateurs et tuent les propriétaires des champs. A-t-il fait savoir Vu le nombre des cas déjà enregistrés, la structure citoyenne appelle l’inspection de l’agriculture à faire une descente sur terrain,afin d’identifier les agriculteurs ,ce qui permettra de bien contrôler le secteur et selon son coordonateur cela facilitera à mettre la main sur route pesrsonne sur tout suspect ayant le cacao pourtant qu’il n’est pas cultivateur et de même occasion identifier les différents points de vente ,car ce n’est n’importe où que ce produit peut être vendu A-t-il insisté. Rédaction Partager
Bunia,08 mai 2024( ACP) Une délégation de la Réserve de la Faune à Okapi ( RFO) conduite par son directeur de Site, Albert Walanga en mission est venue présenter les civilités auprès du Gouverneur militaire de l’Ituri, le Lt général Johnny Luboya N’kashama en présence de son Vice, le Commissaire divisionnaire Raus Chalwe Munkutu, a constaté l’ACP ce mercredi. Se confiant à la presse du gouvernorat au sortir de l’audience, le chef de la délégation de la RFO, Albert Walanga a laissé entendre qu’après les civilités auprès de l’Autorité provinciale militaire, c’était aussi l’occasion pour lui faire part du changement intervenu à la tête de la direction de la Réserve de la Faune à Okapi (RFO) depuis qu’il a été nommé par sa hiérarchie. « ; Deuxièmement, nous sommes venus rencontrer l’ Autorité provinciale pour échanger avec lui enfin de trouver des solutions sur la manière dont on peut pérenniser la route de desserte agricole qui est en réhabilitation, avec l’appui du financement de la Banque allemande pour le développement ( la KFW), étant donné que les travaux de réhabilitation de la route ont atteint 45 kms sur les 60 kms attendus, et il fallait déjà qu’on puisse mettre en place un mécanisme de maintenance, mais aussi de la pérennisation de ce tronçon routier enfin d’éviter son utilisation irrationnelle, étant donné qu’il y a des spécificités par rapport à cette route. A la question de savoir comment se porte la RFO présentement, le directeur du Site, Albert Walanga précise : » La RFO se porte bien d’autant plus que nous sommes parvenus à contrôler la Réserve autour de 63% de sa superficie, mais il faut noter qu’il y a quand même quelques poches d’insécurité ça et là, c’est à rendre dans un cadre global dans notre province de l’Ituri « . En ce qui concerne le braconnage pratiqué dans la Réserve, il s’explique en ces termes : » Le braconnage ne s’est pas encore arrêté, il existe, mais il ne s’effectue plus sur les grandes étendues. Du moins là où nous sommes en train de contrôler, la situation est sous contrôle, mais les espèces où nous ne contrôlons pas le braconnage continue « . S’agissant du nombre des Okapis existant dans le Site de la Réserve, » pour l’instant on ne va pas avancer les chiffres, d’autant plus que nous nous préparons à lancer les inventaires biologiques, c’est à l’issue de ces inventaires biologiques si la situation sécuritaire s’améliore de plus en plus, l’on saura le nombre des Okapis « . Tandis que le problème des effectifs des Ecogardes, pour le moment là RFO emploie 63 nouveaux Ecogardes dont 10 filles, et il y a 4 éléments Pygmées communément appelés les Mbuti, et une seconde formation est en vue cette année où nous allons procéder au recrutement de nouveaux Ecogardes dont les formateurs de ce corps c’est PPN ainsi que les instructeurs KSN. Quant aux difficultés, » je peux dire que les difficultés majeures auxquelles la RFO fait face c’est notamment l’ expansion de l’exploitation minière aussi bien semi industrielle qu’artisanale par les sujets Chinois qui exploitent les minerais à l’intérieur de la RFO. D’où la nécessité de l’ ensemble des forces et les détenteurs d’y apporter une solution idoine dans un meilleur délai « , a martelé Albert Walanga avant de conclure son propos. ACP/ Muhemedi Kongolo Partager
Les services de défense et de sécurité ont présenté ce mardi au cours d’une cérémonie organisée à l’esplanade du gouvernorat deux personnes présumées Wazalendo en présence du Gouverneur militaire de l’Ituri le Lt général Johnny Luboya N’kashama entouré des membres du comité provincial de sécurité, a constaté l’ACP. Il s’agit respectivement de Kakule Mayani Roger et son compagnon Mbusa Lawi arrêtés à Mungamba en Territoire d’Irumu au Sud Bunia.Passés aux aveux, ces deux compatriotes originaires du Nord Kivu ont déclaré devant la presse du gouvernorat en ces termes : » Nous venons de Kasese- Kirumba en province du Nord Kivu. Nous sommes les Wazalendo et cultivateurs invités par un frère opérateur économique pour venir sécuriser ses champs de cacao contre les terroristes ADF/ Nalu qui pillent nos produits des champs « , avant de préciser que les armes et les munitions proviennent de Kyaghanda Yira dont l’objectif consiste à lutter contre le phénomène ADF/Nalu qui infeste notre région, ont-ils rapporté. ACP/ Muhemedi Kongolo Partager
Bunia, 06 mai 2024( ACP) Le Vice gouverneur policier le Commissaire divisionnaire Raus Chalwe Munkutu a présidé au Complexe scolaire Jean- Marie de Lamennais la cérémonie du lancement officiel des épreuves préliminaires de l’Examen d’État édition 2024, a constaté l’ACP ce lundi. En Ituri, 15.801 candidats dont 8.000 filles répartis dans 49 centres d’examen sont attendus sur l’ensemble de la province de l’Ituri. A en croire le directeur provincial de l’ EPST/ Ituri 1, Masumbuko Butaka, pour cette journée des épreuves hors session, aucun accident n’a été signalé, avant de saluer les efforts consentis par l’administration militaire de l’Ituri favorisant ainsi le bon déroulement des épreuves. Pour le Vice gouverneur de l’Ituri, Raus Chalwe Munkutu qui a exprimé ses sentiments de satisfaction à l’endroit du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui ne ménage aucun effort pour la restauration de l’ autorité de l’ État dans la partie orientale du Pays, avant de rassurer aux parents l’appui du gouvernement provincial en faveur des candidats en difficulté. Il sied de noter que la première journée de ces épreuves a été consacrée à la dissertation, tandis que pour la deuxième ce sera pour l’examen oral et la troisième journée sera réservée à la pratique professionnelle, souligne-t–on. ACP/ Muhemedi Kongolo Partager
Bunia, 30 avril 2024( ACP) La mission de la délégation de la Cellule Genre du ministère de la défense nationale et anciens combattants conduite par Mme Colonel Agnès Nkulu effectuée à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri accompagnée la Représentante du Projet » Unis pour la paix et sécurité » s’est clôturée ce mardi 30 avril. Abordée par la presse du gouvernorat au sortir de l’audience avec l’Autorité provinciale militaire, le Lt général Johnny Luboya N’kashama, Colonel Agnès Nkulu a fait savoir que » nous sommes là dans le cadre de la continuité de la sensibilisation du mois de la FEMME avec notre partenaire » Unis pour la paix et sécurité « » Notre échange a tourné sur les trois thèmes que nous avons pu commencer à partir de Kinshasa, poursuivre avec ça dans la province de l’Ituri qui avait comme thème, question sur le Genre et aussi le thème principal du mois de la FEMME accroître les ressources en faveur des jeunes filles pour un Congo paritaire qui était aussi associé avec le leadership féminin au sein des FARDC et son impact « . Et d’ajouter : » D’abord la sensibilisation de personnels militaires et policiers féminins, les outiller ainsi que les connaissances que nous avons pu développer durant les trois jours de cet atelier, autre chose c’est de les faire comprendre que la société a besoin d’elles, donc, on leur demande de la compétence quand on voit la compétence,on voit en elles le savoir-faire et le savoir être « . » De toutes les façons, c’est aux Personnels militaires féminins ( PMF) et aux personnels policiers féminins ( PPF) de comprendre. Je viens de dire les problèmes de la compétence, on ne peut pas donner les postes comme ça, d’où on leur demande d’abord la formation, c’est important, c’est très capital parce que nous-mêmes quand nous sommes ici, nous sommes passés dans de différentes formations pour que nous puissions nous retrouver « . Avant de regagner la capitale congolaise, la Cheffe de la délégation, Colonel Agnès N’kulu s’est dit impressionnée du travail abattu par le Gouverneur militaire, le Lt général Johnny Luboya N’kashama pour la construction des infrastructures rendant la ville de Bunia vraiment propre, et cela témoigne que le Commandant suprême, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a mis l’homme qu’il faut à la place qu’il faut « , s’est-elle exprimée. Il sied de noter que la mission de la Cellule Genre du ministère de la défense nationale et anciens combattants en Ituri a duré 4 jours, rapporte-t-on. ACP/ Muhemedi Kongolo Partager
DU 26 avril 2001 au 26 avril 2024, cela fait exactement 23 ans depuis que le CICR avait perdu ses 6 agents de terrain sur l’axe Fataki – Djugu dans des circonstances non élucidées. En mémoire de ces 6 agents du CICR lâchement assassinés, la rédaction du Journal Les Coulisses s’est, fait le devoir de rappeler à ceux-là qui n’étaient pas encore nés comment cette scène macabre s’était déroulée pour réveiller la conscience des uns et des autres enfin que pareil crime ignoble ne se répète plus jamais. Pour la petite histoire. Tenez.Après une très laborieuse à Rethy et Kpandroma, Secteur Lendu, 6 délégués du CICR basés à Bunia gagnent le Centre de Fataki le mercredi 25 avril 2001 pour la nuit chez les Hema. Julio Delgado ressortissant Colombien ( 54 ans) y arrive à bord d’une jeep 4×4 Land cruiser avec son collaborateur Une Ufoyrwith et le chauffeur Jean Molokobange tous deux congolais. Ils sont suivis de près par la deuxième jeep 4×4 de même type occupée par Rita Fax ( une Suissesse de 36 ans), et sa collaboratrice Véronique Saro( la trentaine visible), conduite par le chauffeur Aduwe Bboli. Les compagnons de Rita sont également congolais.Leur nuit passée au Petit Séminaire de Fataki est sans problème. Le jeudi 26 avril après un déjeuner, démarre le travail d’évaluation pour lequel Julio ( Secours) et Rita ( Santé) séjournent en Ituri.Vers 11 heures ils signalent par radio leur position et promettent de rappeler avant de quitter Fataki, après la rencontre avec le Comité de paix local.Cet appel sera malheureusement le dernier. Partis de Fataki sans signal radio aux environs de 13 heures, selon les premiers éléments d’enquête, les deux équipes n’ont plus répondu à tous les appels de différentes Bases du CICR. Les 6 délégués seront découverts morts d’une mort violente entre Fataki et Djugu Centre, au niveau de Alur dans le localité Lendu de Jitso, non loin de leurs véhicules incendiés.Les victimes auraient été tuées par balles puis tailladees à l’arme blanche.La nouvelle de cette horreur fera le tour du monde avec le retour des corps à Bunia, d’où 5 seront reconduits vers leurs familles respectives. L’ émotion était grande à Bunia, parmi les organismes humanitaires et dans la population, comme ailleurs dans le monde. Le FLC par la bouche de son Président Jean-Pierre Bemba, a promis de tout faire pour mettre la main sur les auteurs de ce crapuleux assassinat avec promesse d’une prime de 50.000 USD à toute personne qui aiderait à les dénicher. Les services de sécurité militaire et civils, tout le monde, le Parquet de Bunia, doivent désormais trouver des réponses précises à ces questions :_ Qui a tué les 6 agents du Comité International de la Croix-Rouge et pour quelle raison ?_ Pourquoi seulement le CICR et pas les autres organismes opérant sur le même terrain ?_ Pourquoi le silence radio avant le départ de Fataki et face au danger ?Les enquêteurs ont du pain sur la planche étant donné la complexité du milieu, mais devront explorer toutes les pistes pour ne pas tomber dans les accusations gratuites.La piste Hema-Lendu est sans doute la première aux yeux des enquêteurs pour deux raisons : Ces deux communautés s’affrontent depuis mai 1999 dans cette région et elles se sont mutuellement rejeté les responsabilités comme le 7 mai dernier devant la délégation des Nations Unies qui conduisait M. Bourri Sahnoudi, Coordonnateur humanitaire et Représentant Résidant de l’ONU en RDC. Les Hema ont dénoncé » 36 violations de l’Accord de paix par les Lendu qui, à leur tour ont accusé les Hema d’ attaquer leurs déplacés qui tentent de regagner les villages.Mais qui pouvait bien attenter à la vie des agents du CICR alors que cet organisme assistait les nécessiteux de deux côtés ? Surtout que tout était apparemment rentré dans l’ordre après les premiers incidents entre les Hema et certains organismes d’aide dont MSF/ Hollande et le même CICR. Et l’on se souviendra de la mission des humanitaires conduite depuis Goma par Charles Pétrie et sa réunion à l’ hôtel Lusakivana.A ce niveau seuls les enquêteurs peuvent, après examen de la distribution de l’assistance du CICR aux deux groupes armés rivaux c’est risquer d’orienter les soupçons vers les Hema ou vers les Lendu : si et seulement si des indices sérieux existent.Notons que Hema et Lendu exigent tous une enquête sérieuse, si pas internationale pour les départager.La seconde piste est celle des bandits armés qui opèrent sur nos routes, habillés en tenue militaire comme ceux ayant fauché les jeunes commerçants Calvin et Udaga.Il n’est pas exclu que certains militaires indisciplinés ou déserteurs, congolais ou ougandais, commettent un crime crapuleux sur des humanitaires présumés détenir devises. Un convoi de deux jeeps CICR avec des blancs était donc facile à cibler. Mais, pourquoi des bandits auraient-ils chercher à simuler une attaque par machette après avoir tué par balles ? Pourquoi n’ont-ils pas pris les effets des victimes ? Si ce sont des soldats réguliers et disciplinés, Ils doivent avoir obéi à un ordre d’un Chef. Comment le savoir dans un Secteur où sont déployés des soldats congolais du FLC et Ougandais de l’ UPDF? Des enquêteurs militaires sont d’une utilité à ce niveau.Cependant, l’énigme de la radio persiste. Pourquoi aucune voiture n’a pu signaler le danger, même si les délégués avaient oublié d’annoncer leur départ comme promis ? La première piste comme la seconde aurait pu être abordée de façon éclairée si la radio avait opéré. Enfin, certains observateurs n’excluent pas l’action intelligente de haut niveau en rapport soit avec la guerre du Sud- Soudan, soit avec la guerre du Congo. Action qui serait destinée à stopper un processus militaro- diplomatique en discreditant un des principaux acteurs. Quitte à choisir la cible à grand effet psychologique, le lieu et le moment. En l’ occurrences un organisme humanitaire comme le CICR en pleine activité sur un terrain où la diversion comme le conflit Hema- Lendu ou du Soudan serait facile à trouver. L’ attaque en mai d’un avion du