À Goma, le piment ne sert pas qu’à relever les plats. Ce fruit aide aussi de nombreuses familles à gagner leur vie, en cette période où la ville volcanique du Nord-kivu est sous occupation rebelle. Dans un contexte de chômage élevé, sa vente est devenue une activité rentable pour les vendeuses et les petits commerçants.«Cette activité me permet de nourrir mes enfants et de payer leur école. Elle nous permet de survivre, malgré la crise sécuritaire», a témoigné une vendeuse du marché central, tout en rappelant que ce travail demande courage et persévérance.Cultivé autour de Goma et dans les territoires voisins, le piment, un petit fruit pourrait devenir un moteur de la relance économique dans cette partie en conflit. La condition, selon les observateurs serait si les producteurs bénéficient d’un appui technique et d’un meilleur accès aux marchés.
Kaseso Elias-thanks

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