Dans la course pour la qualification au mondial 2026, les Léopards seniors messieurs de la République démocratique du Congo et les Lions indomptables Camerounais se produisent ce soir à Rabat, capitale du royaume chérifien. Le coup d’envoi de cette rencontre de retrouvaille sera donnée à partir de 21heures, heure de Kindu à l’Est de la R.D.Congo. Depuis la création du football, ces deux (2) équipes nationales se sont déjà rencontrées à treize (13) reprises. Sur l’ensemble de rencontres, le Cameroun se taille la part du lion des victoires avec huit (8) succès. Quatre (4) matchs se sont soldés par de nul. Les léopards seniors messieurs ont une seule victoire. Cette victoire était scellée lors de la Coupe d’Afrique des Nations, CAN 1998 disputée au pays des hommes intègres (Burkina Faso). L’équipe gagnante de ce choc sera qualifiée à l’étape suivante de ce tous de barrage pour la coupe du monde. Bonne chance aux léopards. MB Joseph Partager
L’insécurité n’épargne personne à ces jours en territoire de Mambasa en province de l’Ituri. Le mercredi 13 novembre, un agriculteur a été abattu dans son champ par des présumés rebelles ADF ( Allied Democratic Forces) à Beuma-Nyama. L’information a été confirmée ce jeudi 14 novembre par Furahini Lwanzo de la société civile locale. « Les présumés ADF l’ont abattu dans son champ de cacao à Beuma-Nyama. Sa dépouille mortelle y a été découverte un jours après le crime ». Cette organisation citoyenne plaide pour le relancement des opérations militaires robustes contre ces sanguinaires dans la forêt située en cheval entre le Nord-Kivu et l’Ituri. En début de ce mois, ces mêmes rebelles sont accusés d’avoir kidnappé deux (2) éléments Wazalendo près de Mayuano dans le même territoire. Ils avaient obtenu leur libération le même jour de leur enlèvement. MB Joseph Partager
Plusieurs écoles primaires de la sous-division éducationnelle Rutshuru 4, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), sont en grande difficulté après de violentes pluies diluviennes enregistrées au début du mois de novembre. Parmi les établissements les plus affectés figurent les écoles primaires Kamusenda à Nyamilima, Safi à Ishasha et Selemani à Buramba. Ces intempéries ont causé d’importants dégâts matériels, notamment l’arrachement ou l’effondrement des toitures de nombreuses salles de classe. À l’EP Kamusenda, ce sont près de dix salles de classe qui sont aujourd’hui sans toit. Les élèves y suivent les cours dans des conditions extrêmement précaires : sous des hangars de fortune, dans des églises, ou à l’ombre des arbres. Les enseignants dénoncent un environnement d’apprentissage difficile, marqué par le bruit, la pluie, et l’inconfort. Face à cette situation, les responsables éducatifs locaux lancent un appel pressant aux autorités et aux partenaires de l’éducation pour une intervention rapide. L’intensification attendue de la saison des pluies risque d’aggraver la situation et de compromettre davantage le déroulement normal de l’année scolaire dans cette région. Amos ALIMA Partager
Le procès de Roger Lumbala, ancien chef de guerre et homme politique congolais, s’est ouvert ce mercredi 12 novembre devant la Cour d’assises de Paris, en France. Il est poursuivi pour complicité présumée de crimes contre l’humanité commis entre juillet 2002 et décembre 2003, dans les provinces de l’Ituri et du Haut-Uélé, au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC). À cette époque, Lumbala dirigeait le Rassemblement congolais pour la démocratie-National (RCD-N), un groupe armé actif durant la deuxième guerre du Congo. Il est accusé d’avoir facilité ou participé à des tortures, meurtres et autres exactions graves contre des civils. Ce procès se tient en vertu du principe de compétence universelle, qui permet à un État de juger les auteurs présumés de crimes internationaux graves, même si les faits ont été commis hors de son territoire et que les victimes ne sont pas de nationalité locale. Arrêté à Paris le 29 décembre 2020, Roger Lumbala, âgé de 67 ans, est détenu depuis janvier 2021 à la prison de la Santé. Ce procès est perçu comme historique par de nombreuses victimes congolaises, et marque une avancée notable dans la lutte contre l’impunité des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Amos ALIMA Partager
La Commission Diocésaine Justice et Paix (CDJP) de l’Archidiocèse de Kinshasa a tiré la sonnette d’alarme mercredi 12 novembre, en annonçant que plus de 280 000 personnes ont été déplacées entre juin 2024 et octobre 2025 à la suite des violences liées au phénomène Mobondo. Ces chiffres concernent les provinces du Maï-Ndombe, Kwango, Kwilu, Kongo Central ainsi que Kinshasa.Dans son rapport présenté à la presse, la CDJP souligne que ce phénomène a profondément affecté plusieurs secteurs vitaux, notamment dans les provinces issues de l’ex-Bandundu. Les violences ont notamment paralysé l’activité agricole, provoquant des pénuries alimentaires importantes dans certaines zones, en particulier sur le Plateau de Bateke.Selon le même rapport, les populations locales ont perdu jusqu’à sept saisons agricoles successives, les miliciens interdisant l’accès aux champs. Résultat : 2 980 cas de malnutrition aiguë sévère ont été enregistrés dans six aires de santé du Plateau de Bateke durant la période.Face à cette situation humanitaire critique, la directrice de la CDJP, Perpétue Makiesse, appelle les autorités congolaises à s’impliquer davantage afin de trouver des solutions durables à cette crise. Amos ALIMA Partager
La population du territoire d’Aru, plus ou moins 350 kilomètres au Nord de Bunia s’est réveillée ce mercredi 12 novembre par la triste et tragique nouvelle de l’assassinat de Monsieur Bhayo Eriku Jacob, Président de la jeunesse de ce territoire. Selon les premières informations relayées par plusieurs sources contactées par la rédaction de la RTA, ce leader des jeunes d’Aru se retrouvait à Kampala, capitale Ougandaise où un gardien de l’hôtel où il avait pour habitude de loger lui a tiré des balles à bout portant. Un acte qui ne trouve pas une explication claire jusqu’à présent estime un des élus d’Aru et proche de M. Bhayo Eriku Jacob, étant donné les peuples d’Aru et de l’Ouganda entretiennent des bonnes relations transfrontalières depuis des décennies. « Tout en présentant notre message de réconfort à la famille de notre jeune frère Bhayo, nous exigeons une enquête sérieuse et des explications claires d’auprès des autorités Ougandaises sur cet incident tout en demandant aussi à la représentation diplomatique de la RDC en Ougandade suivre de très près ce dossier jusqu’à donner une lumière sur les circonstances de ce crime crapuleux » écrit le Député Nene Kashinde Avodjoa. Cet événement, selon le caucus des Parlementaires d’Aru ainsi que le conseil des jeunes d’Aru, marque négativement l’ensemble des ressortissants d’Aru ainsi que toute la coordination du conseil provincial de la jeunesse. Toutes ces structures, tout en louant les qualités du défunt président de la jeunesse d’Aru, en appellent au calme, à faire preuve de responsabilité et surtout à accompagner dignement le défunt frère et héros vers sa dernière demeure lit-on dans différents messages adressés aux Ituriens.Notez que le corps de M. Bhayo Eriku Jacob pourra être acheminer à Aru dans les heures qui suivent selon les sources sur place. Rédaction. Partager
Les chefs coutumiers de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, ont pris l’engagement de faire respecter la Résolution 1325 de l’ONU au sein de leurs entités. Cette décision a été adoptée samedi lors d’un atelier sur la Résolution 1325, organisé par le Centre Féminin de Formation et d’Information pour le Développement (CEFIDE). Les autorités traditionnelles se sont engagées à mettre fin à la répudiation des femmes victimes de violences sexuelles dans leurs communautés. Le chef Christophe Kashala, du groupement Bena Shimba, territoire de Katanda, a rappelé que les chefs coutumiers changent leurs pratiques pour protéger les femmes victimes de viols, souvent stigmatisées ou rejetées : « Nous avons compris qu’une femme violée par force ne doit plus être répudiée. Elle doit réintégrer sa famille conjugale. Il faut alléger sa situation plutôt que l’aggraver », a-t-il déclaré.Il a précisé que si le viol est établi comme involontaire, la belle-famille ne devra plus imposer de sanctions excessives. « La coutume voudrait qu’elle paie quelque chose pour sa réintégration, mais désormais, au lieu d’une chèvre, on pourra simplement demander une petite poule, voire rien du tout », a ajouté le chef Kashala. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des forums coutumiers tenus à Mbuji-Mayi et à Lubumbashi en 2024, avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)et du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP). Ces rencontres visaient à favoriser la réunification familiale et la réinsertion socio-économique des femmes réfugiées, déplacées internes et victimes de violences sexuelles dans le Grand Kasaï. L’engagement des chefs coutumiers du Kasaï-Oriental constitue une avancée majeure pour l’application locale de cette résolution, conciliant valeurs traditionnelles et respect des droits humains. Amos ALIMA Partager
L’auditorat supérieur militaire de Bunia (Ituri) a interpellé samedi le Chef de Division provinciale des Mines et Géologie, Saidi Munyanya, dans le cadre d’une enquête sur l’octroi illégal d’autorisations d’exploitation aurifère. Selon des sources judiciaires, Munyanya est accusé d’avoir délivré des autorisations à des ressortissants chinois et autres opérateurs miniers pour exploiter un site situé à Mabanga et Bambunia. Cette exploitation aurait indirectement conduit à la mort de trois jeunes hommes, tués par des hommes armés non identifiés le vendredi 31 octobre, alors qu’ils revenaient du site minier concerné. Munyanya est actuellement détenu au cachot de l’auditorat militaire à Bunia. Plusieurs organisations de la société civile et mouvements de jeunesse réclament que la justice aille jusqu’au bout pour démanteler le réseau mafieux qui gangrène le secteur minier et alimente l’insécurité dans la région.« La justice doit aller jusqu’au bout de sa démarche, car ce secteur est à la base de l’insécurité, en raison de sa mauvaise gestion », a déclaré Christian Shauri, coordonnateur des Jeunes Leaders de l’Ituri. Amos ALIMA Partager
Dans le cadre de la mise en œuvre des accords signés entre la RDC et le Rwanda à Washington dans le but de pacifier l’Est du pays et dans la droite ligne du respect de ses engagements, le gouvernement congolais, à travers les forces armées de la RDC, ont lancé ce vendredi, 31 octobre 2025 à Walikale, état major provisoire de la 34 ème région militaire, la campagne de sensibilisation des combattants de Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda « FDLR » à la reddition volontaire.Cette campagne vise à mettre en œuvre les engagements pris par les autorités congolaises lors de la signature des accords de Washington.Les radios locales sont mises en contribution pour diffuser les messages de sensibilisation traduits dans les langues vernaculaires. Des dépliants ont aussi été imprimés et distribués dans la communauté afin que le message parvienne aux combattants FDLR, plus concernés par cette campagne.Pour le major Dieudonné Kasereka, porte-parole de la 34 ème région militaire, il est temps que la paix revienne dans la région. »Ce message concerne tous les groupes des FDLR. Il est temps de déposer les armes et d’éviter de verser le sang. Tous les combattants FDLR doivent se rendre volontairement à la MONUSCO pour qu’ils soient rapatriés dans leur pays, le Rwanda. Nous les exhortons à ne pas rejeter la main tendue des autorités congolaises et des forces armées de la RDC, »a-t-il lancé. Une délégation du haut commandement des FARDC a été dépêchée à Walikale pour coordonner cette campagne à la reddition volontaire des FDLR. Conduite par le LtCol Tassy, cette délégation a appelé les églises opérationnelles à Walikale à s’impliquer dans cette campagne pour sa réussite. « Il est temps que les FDLR rentrent dans leur pays, le Rwanda. Nous invitons les pasteurs, les coutumiers à leur expliquer qu’ils doivent déposer les armes et se rendre sans verser le sang. C’est encore possible, »a-t-il rassuré, tout en invitant la communauté à se désolidariser de ces combattants qui doivent se rendre auprès des la MONUSCO et des FARDC pour leur rapatriement.Les combattants qui vont se rendre ont la possibilité de se choisir un pays d’asile où ils seront acheminés par la MONUSCO, s’ils ne veulent pas rentrer directement au Rwanda. A la fin de cette phase de sensibilisation, ceux qui ne vont pas obtempérer à cet appel y seront contraints par les forces gouvernementales.En territoire de Walikale, les combattants FDLR sont principalement localisés dans la localité Makungurano dans le groupement Waloa Loanda à la limite avec le territoire de Masisi, dans la localité Banarukisa vers Buoye dans le groupement Waloa Uroba à la limite avec le groupement Ufamandu II (territoire de Masisi) et dans une partie de la localité Banakindi dans le groupement Kisimba, à la limite avec le territoire de Rutshuru. Ces combattants sont présents dans ces zones après avoir été chassé de la partie ouest du territoire par le phénomène « Raiya Mutomboki » en 2012. Chadrack KAMBA Partager
Selon la radio communautaire de Mweso, un militaire de la rébellion du M23 a été tué par une femme à Kalembe. La victime tentait de la courtiser, mais celle-ci a refusé ses avances. Lorsqu’il a voulu l’agresser, la femme s’est défendue en lui arrachant son arme et a tiré sur lui.Blessé lors de l’altercation, le soldat rebelle a succombé à ses blessures peu après.Informés du drame, les responsables du M23 ont ordonné l’arrestation de la femme. Cependant, la société civile locale considère son geste comme un acte de légitime défense face à ce qu’elle qualifie de « violeur déguisé en militaire ».À ce jour, les autorités du M23 n’ont pas encore commenté officiellement cet incident. Chadrack KAMBA Partager